Le lundi 16 janvier 2023 à 14h30, 25 adhérents se sont rendus à la Motte d’Aveillans en covoiturage pour visiter le Musée de la Mine Image. 

 
 Voici la place devant le musée, c’est l’endroit où arrivaient tous les wagonnets pleins de charbons, qui étaient ensuite transvasés dans des grands wagons qui partaient partout en France, par la ligne la Mure, Saint Georges de Commiers Grenoble.
   
   
Avant de commencer la visite, nous allons visionner un film d’environ 25 minutes qui nous a présenté la géologie du plateau Matheysin et l’explication de la formation du charbon.
Première rencontre avec un bloc d’anthracite tel qu’il était trouvé par les mineurs, nous verrons également une série de fossiles et de pierres remarquables qu’on pouvait trouver autour des mines. On peut toujours en trouver autour de la Pierre Percée.
   
   
Nous allons suivre maintenant le chemin des mineurs qu’on appelait «les gueules noires de la Matheysine» avant qu’ils entrent dans les galeries.
Tout d’abord, ils s’équipaient de leurs vêtements de travail qui étaient suspendus au plafond pour gagner de la place et leur permettre de sécher plus facilement.
   
Ils récupéraient également leur badge numéroté, qui permettait de savoir s’ils étaient remontés de la mine en cas d’accident.
Ensuite, ils récupéraient leurs casques, leurs lampes frontales, une lampe de sécurité, et leurs pics, qui seront remplacés plus tard par des marteaux piqueurs.
 
   
Nous entrons dans la galerie, très bien étayée avec du bois de pin, qu’il faut remplacer souvent, mais qui craque avant de casser ce qui avertissait le mineur. Le bois sera ensuite remplacé par des arceaux en fer.
   
La chaleur au fond était terrible et les mineurs travaillaient souvent torse nu, sans respecter aucune règle de sécurité.  
  Jusqu’en 1882 date à laquelle Jules Ferry rendit l’école obligatoire, les enfants travaillaient dès 6 ans, ensuite adolescents vers 14 ans, ils tiraient les grands paniers en osiers pleins de charbon à l’aide d’une courroie.
Dès que les galeries ont été étayées avec du fer, les chevaux ont été très utiles et ont remplacé les hommes pour tirer les berlines de charbon.
   
   

Un énorme tuyau très bruyant assurait la ventilation.

 

L’air dans les galeries était chargé de poussières de charbon et saturé d’humidité ; les mineurs travaillaient sans masque et beaucoup ont eu les poumons attaqués par la silicose.

Le charbon aussitôt sorti de la mine était étalé, et les femmes appelées grilleuses, sans masque, ni gants séparaient le charbon de la pierre.

 

   
La visite se termine par la visite d’un petit musée montrant les différents outils utilisés, par les mineurs, ainsi que les engins de transport.
   
   
  A 16h 30 nous repartons de la Motte d’Aveillans, très satisfaits de notre visite